Ordonnance Type | Urticaire
Attention
• Différencier une urticaire aiguë (évolution < 6 semaines) d’une urticaire chronique (évolution > 6 semaines).
• Une origine alimentaire, médicamenteuse ou virale est fréquemment trouvée en cas d’urticaire aiguë.
• La recherche d’une cause est beaucoup plus difficile dans les formes chroniques ; penser aux urticaires d’origine physique (cholinergiques, au froid, à la pression).
• Ne pas méconnaître une parasitose, notamment intestinale.
• L’œdème de Quincke est une forme intense d’urticaire, localisée au visage ; l’œdème de la glotte est susceptible d’entraîner un syndrome asphyxique ; il s’agit d’une urgence médicale.
• En dehors de l’œdème de Quincke, la corticothérapie générale est à éviter.
Clinique
Eruption faite de papules érythémateuses, confluantes en carte de géographie, fugaces et mobiles.
Traitement
1/ Urticaire aiguë
Eliminer une cause alimentaire, médicamenteuse ou infectieuse (maladie virale, parasitose intestinale).
Ordonnance n° 1 : urticaire aiguë (adulte)
— POLARAMINE 2 mg [dexchlorphéniramine], 1 cp 4 fois par jour ou PRIMALAN [méquitazine] 1 cp 2 fois par jour. Prévenir le patient des effets sédatifs possibles. La forme injectable (IM) est également possible.
2/ Urticaire chronique
Bilan étiologique à réaliser en milieu spécialisé ; si négatif (> 50 % de cas), la guérison survient dans tous les cas en quelques mois à quelques années.
Ordonnance n° 2 : urticaire chronique (adulte)
— AERIUS [desloratadine] ou XYZALL [lévocétirizine] 1 cp par jour le matin, pendant 1 mois.
— Suppression de l’aspirine et de médicaments potentiellement en cause.
Ordonnance n° 3 : œdème de Quincke
— ADRENALINE, injection d’1 ampoule de 0,25 mg sous-cutanée si chute de tension artérielle ou syndrome asphyxique.
— SOLUMEDROL [méthylprednisolone] injection d’1 ampoule de 20 mg en IVD.
La surveillance
de la TA et la fréquence cardiaque sont nécessaires jusqu’à amélioration ; si chute de la TA appeler le SAMU et mettre une perfusion.