Le malade et le jeûne du Ramadan




Le jeûne religieux, pratiqué depuis des temps immémoriaux, est généralement observé dans un but de purification, de pénitence,
de deuil ou encore de préparation à certains rites. Or, ses bienfaits sur le plan médical n’ont été reconnus scientifiquement qu’à la fin du XIXe siècle.


D’une manière générale, le jeûne semble bien supporté par les personnes saines. Mais qu’en est-il des personnes malades ? Pour les maladies chroniques compliquées ou déséquilibrées, il est parfaitement établi qu’elles sont aggravées par le jeûne et l’abstention du jeûne s’impose. Pour les autres maladies, cette décision est étudiée au cas par cas en fonction de la maladie et du désir du malade. Selon la jurisprudence islamique, toute personne est autorisée à s’abstenir du jeûne lorsqu’elle craint que ce dernier lui soit nuisible. Cela peut être évalué de deux façons : en se fondant sur l’expérience personnelle et/ou en suivant les conseils d’un médecin. 

Surtout, si un médecin avec qui le patient a établi une relation de confiance indique que le jeûne lui est nuisible, ce dernier ne doit pas jeûner. De fait, si une personne a l’autorisation de ne pas jeûner mais qu’il insiste pour le faire, il commet un acte répréhensible puisqu’il se nuit à lui-même. Il est donc indispensable de consulter son médecin traitant, car il est le seul capable d’orienter, le patient et de l’aider à prendre la bonne décision.

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