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Les Blessures par projectiles d Armes à feu

Cours Résumés de la 6ème année médecine

 Module : Médecine légale – Thanatologie

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introduction :



L’étude des plaies par projectiles d’armes à feu repose sur le principe simple « le coup de feu » et ses conséquences provoquant dans les tissus des lesions variables en fonction des divers paramètres du tir, on s’efforce à partir de l’impact, du trajet et du projectile retrouvé de préciser le type d’armes, et les conditions du tir, les blessures résultants de projectile d’armes à feu peut être très différentes, car elles dépend : de l’arme incriminée, de la trajectoire du projectile par rapport au corps qui est atteint, de la distance du tir et surtout des caractéristiques du projectile, il s’agit le + svt de plaies contuses, qui présentent des caractères très particuliers, elles résultent d’un acte criminel d’un acte suicidaire ou accidentel. Elles posent aux médecins légistes de graves problèmes parfois délicats a résoudre.
Lésions causées par les projectiles d’armes à feu :
-Causes des plaies contuses.
Ou distingue 03 types de lésions : 
-Orifice d’entrée.
-Le trajet.
-Orifice de sortie.
1°/ L’ORIFICE D’ENTREE :
a)- LES CARACTERES CONSTANTS :
ne sont pas influencés par la distance du tir.
– orifice de pénétration : pas toujours évident car il peut siège dans les orifices naturels (bouche, oreille,…)
 Qui peut être de forme : 
– Circulaire (tir perpendiculaire).
– Ovale ou en boutonnière ( tir tangentiel ou oblique).
 – Le diamètre variable suivant le type de projectile.
 LA COLLERETTE EROSIVE : abrasion épidermique.  Sur le pourtour de l’orifice de pénétration.
 Qui peut être de forme : 
– Circulaire (tir perpendiculaire).
– En croissant ou allongé (tir oblique).
 LA COLLERETTE D’ESSUYAGE : liseré noir
les particules de poudre qui se dépose sur le bord de l’orifice d’entrée donc sur la collerette érosive ( sauf si superposition des vêtements…)
Caractères Secondaires – Zone de tatouage :
– cette zone est située concentriquement et à l’extérieur de l’orifice d’entrée, de collerette érosive et de la collerette d’essuyage, elle est constituée par une zone de tatouage proprement dite et zone d’estompage. Ces zones ne peuvent se voir que à des coups de tir prés, et pas d’interposition de vêtement.
a/ Zone de tatouage proprement dite : est constituée par des débris de grains de poudre non brûlées ou incomplètement brûles + ou – noir, incrustés profondément dans la peau ainsi que par un dépôt superficiel de fines poussières de la combustion du poudre la couleur de ces dépôts noire en fonction du type de poudres noires: teinte noire ou brun très foncés, poudre pyroxyles: teinte grise, jaune, ou verdâtre. Les fines poussières disparaissent au lavage, alors que les grains de poudre brûlés, ou partiellement brûlés restent incrustes.
b/ Zone d’estompage : la plus externe est formée par les fumées en rapport avec la combustion, elle disparaît entièrement a prés lavage si le coup est tiré de prés, cette zone de tatouage peut comprendre différentes débris humains tels que les fragments d’os, muscles. Cette zone est ecchymotique et s’accompagné d’une infiltration hémorragique.
– la zone de tatouage est déformé en cas de tir à bout portant par une expansion correspondent au recule de l’arme réalisant un aspect appelé : ligne de visée.
2°/ LE TRAJET :
Il est suivi :
– chez le blessé, lors de l’intervention chirurgicale par l’exploration,
– chez le cadavre, plan par plan lors de l’autopsie.
Il s’accompagne d’une ecchymose d’accompagnement et d’autant d’orifices d’entrée et de sortie que d’organes traversés.
Il n’est pas toujours rectiligne et dépend des obstacles que le projectile rencontre ainsi que de la mobilité des organes.
Ainsi est-il rectiligne dans un organe plein (foie, rate, rein), et sinueux dans un organe mobile (poumon, cœur).
3°/ L’ORIFICE DE SORTIE Elle est inconstante. Ne comporte :
– ni collerette d’essuyage
– ni tatouage
– ni estompage.
Elle est plus volontiers contuse, mais peut être à bords relativement nets,
Elle correspond, en règle, à une plaie plus grande que celle de l’orifice d’entrée,
Elle peut être aberrante en cas de rebondissement (dans la boîte crânienne) ou de migration dans un gros vaisseau du projectile.





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A voir aussi : 

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