Cours PDF résumés : NEPHROPATHIES INTERSTITIELLES
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Néphropathies interstitielles chronique NIC :
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maladie touche l’interstitium et les tubes rénaux
Clinique :
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Sd de néphropathies tubulo-interstitielles chroniques
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protéinurie faible <1g/l (protéines de faible PM, peu ou pas d’albuminurie)
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natriurèse ↗ obligatoire par perte de sel
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acidose tubulaire
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sédiments urinaires : leucocyturie aseptique
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polyurie, nycturie = polyurie nocturne (trouble de concentration des urines)
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pas d’HTA sauf en cas d’évolution vers IRC
Etiologies :
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NITC avec reins dysharmonieux échographiquement :
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néphropathie des analgésiques
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pyélonéphrites chroniques
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néphropathie du RVU +++
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lithiase urinaire +++
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NITC avec reins harmonieux échographiquement
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métaboliques : hypokaliémie, hyperuricémie et hypercalcémie chroniques
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héréditaires : cystinose, drépanocytose, hyperoxalurie primaire, acidose tubulaire
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toxiques :
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métaux lourd, herbes amaigrissantes, mycotoxine
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médicaments : lithum, cyclosporine A, cysplatine, tacrolimus
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post radique
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immuno-hématologique : sarcoïdose, G. Sjorgen, hémopathies malignes
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Néphropathie des analgésiques :
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absorption cumulative d’analgésiques environ 2kg au cours de la vie (phénacétine, AINS, aspirine)
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toxicomanie associant caféine et analgésiques
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écho- TDM : reins bosselés et atrophiques
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Pyélonéphrite chronique :
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atteinte rénale chronique résultant de l’obstruction chronique à l’écoulement de l’urine associée à une infection urinaire permanente ou récidivante
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écho, UIV, TDM, ASP : obstruction + signes d’infection chronique
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principales causes : RVU et lithiases urinaires
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R ! : les PNA à répétition ne conduisent quasiment jamais à l’IR si elles surviennent en absence d’uropathies sous jacentes
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néphropathies interstitielles aigues :
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représentées à 90% par les causes immuno-allergiques-médicamenteuses et sarcoïdose
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inflammation interstitielle aigue due à un œdème interstitiel + infiltration cellulaire interstitielle
Clinique :
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IRA avec diurèse conservée + fièvre et lombalgies dans 50% des cas
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pas HTA ni œdème
Paraclinique :
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protéinurie faible <1g/l (protéines de faible PM, peu ou pas d’albuminurie),
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acidose tubulaire,
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sédiments urinaires : leucocyturie aseptique parfois éosinophile,
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natriurèse ↗ obligatoire par perte de sel
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écho : ↗ du volume du rein homogène (NIA diffuse) ou inhomogène (NIA focale)
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il n’y a pas d’obstruction urinaire sauf en cas de PNA obstructive, ni d’obstruction vasculaire
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biopsie rénale affirme de le Dc
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