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Tout sur Schizophrénie | Everything about Schizophrenia

Tout sur Schizophrénie  | Everything about Schizophrenia


Le mot schizophrénie vient de « schizo », qui veut dire « divisé », et « phrenos » qui signifie ici « esprit ». 


Bien que le mot puisse donc se traduire par « division de l’esprit », il ne s’agit pas d’une dissociation de la personnalité, comme on le voit dans les films. 
La schizophrénie est plutôt une fragmentation, une dispersion de la pensée. Il s’agit en réalité d’un syndrome, autrement dit d’un ensemble de symptômes divers, qui peuvent varier d’un patient à l’autre et que l’on peut classer, 


pour simplifier, dans trois catégories : les symptômes positifs, les symptômes négatifs et les symptômes cognitifs. Pour généraliser, la plupart des symptômes des maladies humaines sont des formes extrêmes de processus physiologiques normaux (par exemple, il est normal que le cœur batte mais on parle de tachycardie quand il bat trop vite, il est normal que le corps soit chaud mais on a de la fièvre quand il l’est trop). 


Dans la schizophrénie, les patients ont des symptômes qualifiés de positifs non pas parce qu’ils sont utiles, mais au sens où ils constituent une nouvelle caractéristique sans équivalent « normal » ou physiologique. Ce sont les symptômes psychotiques : illusions, hallucinations, désorganisation du langage et du comportement, catatonie, dont il n’existe pas d’équivalent physiologique. 


Les illusions sont des croyances erronées auxquelles le patient peut beaucoup tenir, au point qu’il ne changera pas d’avis même si on lui prouve qu’elles sont fausses. Il existe toutes sortes d’illusions différentes, par exemple l’illusion de contrôle dans laquelle le patient pense qu’une force extérieure, une autre personne ou une chose contrôle ses actions. Il y a aussi des idées de référence, lorsque le patient pense que des remarques sans signification particulière lui sont adressées, par exemple que le présentateur de la télévision lui parle directement. 


Les hallucinations sont un autre type de symptôme positif. Elles peuvent mettre en jeu toutes sortes de perceptions qui n’existent pas en réalité, notamment des perceptions visuelles ou auditives (le sujet « entend des voix »). Troisième symptôme positif, la désorganisation du langage (schizophasie), qui peut donner une « salade de mots » sans queue ni tête, par exemple « crayon chien chapeau café bleu ». 


La désorganisation du comportement, quant à elle, se manifeste par des manières de faire bizarres ou déraisonnables, hors contexte ou sans finalité, par exemple porter plusieurs épaisseurs de vestes en plein été. 

Dans d’autres cas, le comportement est dit « catatonique » : c’est alors un problème de mouvements, de posture et de réactivité, comme si le sujet résistait à toute tentative de mouvement ou était dans un état de stupeur sans réaction. Les symptômes négatifs sont la réduction ou l’abolition de processus normaux, par exemple a baisse des émotions exprimées ou une perte d’intérêt pour les choses qui intéressaient jusque là le sujet.

Un type de symptôme négatif est appelé « hypomimie » : le sujet ne manifeste pas une émotion qui paraîtrait appropriée ; par exemple, s’il voit une chose totalement inattendue comme un petit singe dans son salon, il va assister à la scène sans réagir, comme s’il ne se passait rien. 

Autre symptôme négatif, l’alogie ou appauvrissement du discours est une réduction des paroles prononcées : par exemple, à la question « Avez-vous des enfants ? », un schizophrène peut répondre seulement « oui » au lieu de préciser : « oui, un garçon et deux filles ». 

Un troisième type de symptôme négatif est la perte de volonté, de motivation ou d’envie de faire les choses (aboulie ou avolition). Par exemple, le patient peut rester chez lui pendant longtemps sans essayer de contacter des amis ou de trouver du travail. Les symptômes cognitifs comprennent l’incapacité de se rappeler les choses, d’apprendre de nouvelles 


Le diagnostic de schizophrénie suppose la présence de deux des symptômes suivants : illusions, hallucinations, désorganisation du langage, désorganisation du comportement ou catatonie ou symptômes négatifs, et au minimum illusions, hallucinations ou désorganisation du langage. Il ne suffit donc pas de constater une désorganisation du comportement et des symptômes négatifs. Bien que certains patients aient aussi des symptômes cognitifs, ceux-ci n’ont pas de valeur diagnostique spécifique. 

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En outre, pour établir le diagnostic, il faut que ces troubles soient présents sans discontinuer pendant au moins 6 mois, autrement dit qu’une phase ou une autre soit présente pendant 6 mois, et qu’il y ait des symptômes de la phase active depuis au moins un mois. Enfin, ces symptômes ne doivent pas pouvoir être expliqués par une autre pathologie, par exemple une toxicomanie. 


Voilà pour le diagnostic, mais pourquoi ces troubles ? Quelle est la cause de la schizophrénie ? Nous ne le savons pas vraiment, parce qu’il semble que les signes et symptômes de la schizophrénie soient propres aux humains, ou du moins nous avons du mal à les imaginer ou les repérer dans les modèles animaux, par exemple chez le rat ou la souris. 


On trouve un indice dans le fait que la plupart des médicaments antipsychotiques qui réduisent les symptômes de la schizophrénie bloquent le récepteur D2 de la dopamine, faisant ainsi baisser la concentration de dopamine dans les neurones. La schizophrénie serait donc liée à une élévation du taux de dopamine. Mais l’effet de ces médicaments n’est ni universel ni total et ils n’agissent pas dans tous les cas de schizophrénie. Il y aurait donc probablement d’autres facteurs en jeu que les seuls récepteurs D2. 

       

NOTE : Utilisez les sous-titres français en vidéo pour traduire le discours…

Il se trouve d’ailleurs que l’un des antipsychotiques les plus efficaces, la clozapine, est un antagoniste faible de D2, ce qui suggère que d’autres systèmes de neurotransmetteurs (noradrénaline, sérotonine ou GABA) jouent aussi un rôle. Des études suggèrent par ailleurs une base génétique, bien qu’aucun gène spécifique n’ait été mis en cause de façon concluante dans la schizophrénie. 

Des facteurs d’environnement, par exemple une infection prénatale ou dans la petite enfance, ou encore certaines maladies auto-immunes comme la maladie cœliaque ont aussi été incriminés. 

Enfin, l’épidémiologie apporte d’autres indices importants : il semble que la schizophrénie soit légèrement plus fréquente chez les hommes, chez lesquels elle débute vers 25 ans, que chez les femmes qui manifestent la maladie vers la trentaine et présentent en outre des signes cliniques mois sévères. Selon certaines études, ces différences s’expliqueraient par la régulation des voies dopaminergiques par les œstrogènes. En revanche, il n’y a apparemment pas de différences entre les races. Le traitement de la schizophrénie est très difficile. 

 On utilise souvent des médicaments antipsychotiques mais il est important que l’approche soit multidisciplinaire et fasse intervenir des professionnels du traitement et du conseil, de la médecine et de la psychopharmacologie. Les antipsychotiques peuvent réduire très efficacement les symptômes, mais il faut tenir compte de nombreux autres aspects, comme leur coût et leur potentiel d’effets indésirables : accoutumance, dépendance et phénomènes de sevrage.

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