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Présentation du budget 2025

Le gouvernement français, par l’intermédiaire du ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin, s’apprête à présenter le projet de loi de finances pour 2025 au cours de la semaine du 9 octobre 2023.

Cet effort intervient dans un contexte difficile, marqué par des projections de déficit pouvant dépasser 6 % du PIB pour 2024, loin des objectifs initiaux.

Un retard notable

Normalement, le dépôt du projet de loi de finances aurait dû se faire au plus tard le 1er octobre, conformément aux délais constitutionnels.

Ce retard est symptomatique des défis actuels auxquels le gouvernement doit faire face.

La préparation du budget 2025 devient un véritable sprint contre la montre, nécessitant une remise en ordre rapide des finances publiques avant la fin du mois d’octobre, date prévue pour soumettre la trajectoire budgétaire à la Commission européenne.

Projections inquiétantes pour 2024

Les prévisions actuelles sont loin d’être rassurantes.

Laurent Saint-Martin a averti que, selon les estimations les plus récentes, le déficit de 2024 risque de dépasser 6 % du PIB.

En comparaison, l’objectif initial était de 5,1 %. Cette dérive notable impose des ajustements sévères et rapides pour le budget 2025.

Le gouvernement a décidé de maintenir le gel de 16,7 milliards d’euros de crédits décidés par l’ancien gouvernement, avec la possibilité que ce gel soit en partie annulé.

Défis pour 2025

L’ambition initiale de réduire le déficit à 4,1 % pour 2025 a été jugée irréaliste.

Le gouvernement adopte maintenant une approche de consolidation fiscale plus graduelle pour minimiser les risques pour la croissance économique et l’emploi.

Il est clair que chaque administration publique devra contribuer aux économies budgétaires nécessaires.

Le chemin vers la présentation de ce budget promet d’être ardu, nécessitant des compromis délicats et une planification stricte.

Toutefois, en maintenant une focalisation sur la réduction des dépenses plutôt que sur l’augmentation des impôts, le gouvernement a pour objectif de parvenir à une trajectoire fiscale plus soutenable tout en évitant de pénaliser les classes populaires et moyennes.

Des mesures fiscales ciblées seront envisagées pour garantir que chacun contribue à l’effort national selon ses moyens.

Changement de stratégie budgétaire

Abandon de l’objectif initial de déficit de 4,1 % pour 2025

Le gouvernement français a pris une décision majeure en abandonnant l’objectif initial de réduction du déficit à 4.1% d’ici 2025.

Face aux défis économiques et à la complexité croissante de la situation financière, cette mesure pragmatique reflète une reconnaissance des réalités fiscales actuelles.

L’abandon de cet objectif trop ambitieux permet donc d’adopter une approche plus réaliste et adaptée à la conjoncture économique actuelle.

Les dernières projections montrent que le déficit pour 2024 pourrait dépasser 6% du PIB, une situation bien plus grave que ce qui était anticipé auparavant.

En conséquence, essayer de réduire le déficit à 4.1% en un temps aussi court serait risqué pour la croissance économique et l’emploi.

C’est pourquoi l’accent est maintenant mis sur une consolidation fiscale graduelle plutôt que sur des coupes budgétaires rapides et sévères.

L’accent est mis sur la consolidation budgétaire progressive plutôt que sur des réductions budgétaires rapides

Laurent Saint-Martin, le ministre des Comptes publics, a souligné qu’une approche progressive de la consolidation fiscale est nécessaire pour éviter des perturbations économiques majeures.

En d’autres termes, le gouvernement préfère étaler les ajustements budgétaires sur plusieurs années afin de ne pas nuire à la reprise économique.

Saint-Martin a précisé que des “efforts importants” seraient nécessaires pour le PLF 2025, mais que ceux-ci se concentreraient principalement sur des économies budgétaires plutôt que sur des augmentations fiscales générales.

Cette stratégie vise à redresser les comptes publics en réduisant les dépenses tout en limitant les risques de récession.

Maintien du gel du crédit de 16,7 milliards d’euros du gouvernement précédent

Pour maintenir une certaine discipline budgétaire, le gouvernement a décidé de maintenir le gel des crédits de 16.7 milliards d’euros décidé par l’administration précédente.

Cette mesure est vue comme une étape essentielle pour contenir le dérapage budgétaire et favoriser une stabilisation progressive des finances publiques.

Ce gel des crédits englobe divers secteurs publics, y compris l’Etat, la sécurité sociale, et les autorités locales.

Des ajustements peuvent encore intervenir, mais le cadre général restera axé sur la restriction de dépenses excessives.

En résumé, le changement de stratégie fiscale, avec un recours à la consolidation progressive plutôt qu’à des coupes rapides et profondes, ainsi que le maintien du gel des crédits, représente un effort concerté pour équilibrer la santé fiscale de la France avec la stabilité économique.

Cette démarche doit se poursuivre en impliquant toutes les administrations publiques dans un exercice de réduction des dépenses.

Objectif de réduction des dépenses

Priorité Accordée aux Économies Budgétaires

Le gouvernement français, dirigé par le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin, met l’accent sur l’importance de réaliser des économies budgétaires plutôt que d’augmenter les impôts pour améliorer la santé fiscale du pays.

La situation économique étant délicate avec un déficit prévu supérieur à 6 % du PIB pour 2024, l’objectif de réduire le déficit à 4,1 % d’ici 2025 a été abandonné.

Maintenant, la stratégie repose sur une consolidation fiscale graduelle.

Contribution de Toutes les Administrations Publiques

Dans cette optique, toutes les administrations publiques sont appelées à apporter leur contribution aux efforts de réduction des coûts.

Cela inclut l’État, la sécurité sociale, ainsi que les collectivités locales.

Laurent Saint-Martin a souligné l’importance d’un effort collectif pour redresser les finances publiques.

Le ministère des Comptes publics a décidé de maintenir le gel des crédits de 16,7 milliards d’euros initié par le précédent gouvernement, et il envisage également de réviser l’allocation de crédits de l’État, actuellement fixée à 492 milliards d’euros.

“Changer les 492 milliards, il ne faut pas se l’interdire,” a déclaré Laurent Saint-Martin, soulignant la nécessité de flexibiliser les ressources à disposition.

Révision Potentielle de l’Allocation de Crédits

La refonte de l’allocation de crédits pourrait se traduire par des coupes budgétaires ciblées, visant à réduire le gaspillage et à optimiser les dépenses publiques.

Bien que les détails précis de cette révision soient encore en discussion, il est clair que le gouvernement prévoit de revoir les allocations existantes pour s’assurer qu’elles servent au mieux les priorités critiques du pays.

En dédiant une priorité aux économies budgétaires et en requérant la participation de toutes les administrations publiques, la France tente de naviguer prudemment entre la nécessité de réduire son déficit et la volonté d’éviter des hausses d’impôts qui toucheraient les classes populaires et moyennes.

Cette stratégie vise à garantir que les efforts fiscaux sont répartis équitablement tout en maintenant la stabilité économique.

Avec cette approche, le gouvernement espère poser les bases d’une gestion financière plus stricte sans compromettre la croissance économique ou l’emploi.

Mesures de recettes ciblées

Mesures fiscales sélectives

Afin de soutenir l’effort budgétaire sans alourdir le fardeau fiscal des classes populaires et moyennes, le gouvernement français cible des mesures fiscales spécifiques aux individus fortunés et à certaines entreprises.

Ces mesures, envisagées par le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin, visent à assurer une solidarité fiscale plus juste tout en évitant une augmentation généralisée des impôts qui pourrait étouffer la consommation et la croissance économique.

Protection des classes modestes et moyennes

Un des piliers de cette nouvelle approche est la protection des classes populaires et moyennes contre toute hausse d’impôts.

Le ministre a clairement indiqué que les travailleurs et les ménages modestes ne seraient pas touchés par cette nouvelle stratégie fiscale.

En effet, l’objectif est de concentrer l’effort fiscal sur ceux qui sont mieux à même de contribuer, sans pour autant nuire à l’économie générale.

Débat législatif sur la justice fiscale

Laurent Saint-Martin s’est engagé à animer un débat à l’Assemblée nationale sur la justice fiscale, renforçant ainsi la transparence et l’inclusion dans le processus de prise de décision.

Ce débat vise à aborder les questions de redistribution et d’équité fiscale, assurant que les personnes et les entreprises les plus aisées participent équitablement aux efforts de redressement budgétaire.

Cette approche collaborative est conçue pour garantir que les décisions prises répondent aux préoccupations de toutes les parties prenantes.

En recentrant les efforts sur des mesures fiscales sélectives et en impliquant le Parlement dans le débat sur la justice fiscale, le gouvernement espère instaurer une approche plus équilibrée et équitable face aux défis économiques actuels.