Cours PDF résumés : Œil rouge non douloureux
Classification
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conjonctivites aigue de l’adulte et de l’enfant
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conjonctivites catarrhales à bacille de Weeks +++
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conjonctivite contagieuse évolue par grande épidémie
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fréquente en Afrique du Nord et méditerranée
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généralement bilatérale,
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grave et s’associe au trachome qu’elle propage
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clinique :
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gros œdème des paupières + hyperhémie palpébrale et bulbaire
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sensation de corps étrangers, de picotements
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photophobie souvent intense mais absence de lésions cornéennes
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sécrétions aqueuses puis muqueuses puis muco-purulentes + cils agglutinés
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diagnostic = examen bactériologique des sécrétions (bacille de Weeks)
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Trt : collyre ATB (tétracyclines, sulfamides) 8x/j
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conjonctivites purulentes
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conjonctivites à pneumocoques, staphylocoques, méningocoques, streptocoques, gonocoques
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tableau de conjonctivite
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sensation de corps étrangers, de brulures + photophobie
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sécrétions purulentes ou muco-purulentes hyperhémie et tuméfaction palpébrale
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hyperhémie de la muqueuse oculaire
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diagnostic = examen bactériologique des sécrétions (écarter le bacille de Weeks)
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TRT de toutes les conjonctivites purulentes : soins d’hygiène locaux + collyre ATB sulfamides 8x/j
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conjonctivites pseudomembraneuses diphtériques
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rares, souvent associées à une diphtérie nasale ou pharyngée
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AEG + conjonctive recouverte d’une fausse membrane blanc-grisâtre
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dans la forme grave : nécrose cornéenne => perte définitive du globe
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Trt :
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général : sérum antidiphtérique 2 inj 1000u/kg à 12h d’intervalle puis 1x/j jusqu’à guérison
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pénicilline per os + vitamines B1, 6, 12
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conjonctivites des nouveau-nés
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conjonctivite lacrymale à pneumocoque du Nné +++ survient du 1ier au 12ème j post-natal
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due à une obstruction de la partie inf du canal lacrymo-nasal => conjonctivite avec reflux de larmes et de pus à la pression du sac lacrymal
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instillation ATB + lavage du sac lacrymal => si échec désobstruction du canal lacrymal avec une sonde
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conjonctivite gonococcique purulente du Nné +++
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infection lors de l’accouchement devenue exceptionnelle grâce à la méthode de Crédé (instillation à la naissance de solution de nitrate d’argent prophylactique si nscepar voie basse)
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conjonctive du 5ème j de vie (ne survient pas après 5ème j)
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paupières rouges, œdématiées + sécrétions purulentes verdâtres
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complications : ulcérations cornéennes => fonte purulente de l’œil
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Pénicilline IM pendant au moins 15j ou Terramycine per os
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instillation de terramycine en collyre toutes les heures
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conjonctivite à inclusions
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ressemble à la conjonctivite gonococcique mais débute entre le 7ème et le 8ème j de vie
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atteinte cornéenne rare
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Trt sulfamide per os + ATB locaux
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conjonctivites folliculaires
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folliculose conjonctivale de l’enfant
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fait partie de la diathèse lymphatique de l’enfant (souvent associée à de grosses végétations et de grosses amygdales)
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guérison spontanée en fin de croissance
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conjonctivite type piscine
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survient en dehors de cette notion étiologique
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les conjonctives palpébrales sont hérissées de follicules
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guérison spontanée en 3 mois
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conjonctivites virales +++ 15%
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conjonctivite à adénovirus +++
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plus fréquente des infections virales, notion épidémique
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incubation 8j
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conjonctivite folliculaire aigue + ADP pré-auriculaires
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tableaux caractéristiques :
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fièvre adéno-pharyngo-conjonctivale : apparition d’un KPS (kératite ponctuée superficielle) dans 50% des cas => guérison sans séquelles
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kérato-conjonctivite épidémique : constitution d’une KPS en 1 semaine (endothéliodesmétites, réactions iridociliaires)
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forme clinque : conjonctivite hémorragique bulbaire et hématomes palpébraux
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Trt : CTC locaux à distance de l’épisode aigu et de courte durée sous contrôle strict +++
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conjonctivite herpétique
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conjonctivite folliculaire aigue + ADP prétragiennes qui dure 2-3 semaines
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forme clinique : conjonctivite ulcérative, parfois dendritique en carte géographique
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diagnostic virologique nécessaire pour faire le différentiel avec la conjonctivite à adénovirus
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Trt antiviral :acyclovir , IDU (iododésoxymidine) IDC (iododésoxycytidine) AraA (adénine arabinoside)
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les CTC sont CI
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conjonctivite à entérovirus (Apollo)
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incubation 18-36h
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début brutal : œdème palpébral, chémosis, douleur
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conjonctivite aigue hémorragique en flaques + ADP prétragiennes + KPS + fébricule
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pas de Trt spécifique => ATB locaux pour éviter les surinfections
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Conjonctivites allergiques :
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conjonctivites allergiques de l’adulte
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prurit +++++rougeur + gonflement paupières + larmoiement + photophobie
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bio-microscope : hyperhémie conjonctivale + aspect papillaire
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conjonctivites allergiques de l’enfant (vernale)
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survient au printemps chez l’enfant 4-10ans
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photophobie majeure + sécrétions filamenteuses
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bio-microscope : conjonctive papillaire pavimenteuse
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complications cornéennes (ulcérations) dans 25% des cas
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formes cliniques :
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conjonctivite printanière bulbaire :
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microscope = volumineux bourrelet blanchâtre périlimbique caractéristique
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guérison spontanée à la puberté
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Trt : désensibilisation + antihistaminiques (sirop)
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formes rebelles : CTC + antihistaminiques + cryothérapie des follicules
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Conjonctivites mycosiques (muguet, sporotrichoses, actinomycoses)
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Conjonctivites parasitaires (filarioses, cysticarioses)
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Conjonctivites des agents chimiques (gaz de combat…) et physiques (radiations solaires, UV…)
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Trâchome (voir cours)
R !!!!
Les conjonctivites bactériennes sont souvent bilatérales , secrétions muco-purulentes absce d’ADP et absce de follicules
conjonctivite printanière : il s’agit d’un hyper sensibilité type I au pneumallergène et aux Antigènes bactérien
conjonctivite par sensibilisation au pneumallergène : hyper sensibilité immédiat de type I c’est la plus fréquente
blépharo-conjonctivite eczémateuse par allergie de contact : Hyper sensibilité type IV
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