Les plateformes de streaming respectent les quotas de contenu français : un investissement de 362 millions d’euros démontre le succès de la nouvelle réglementation des médias
Mise en Œuvre du Décret de 2021
Depuis juillet 2021, un décret oblige les plateformes de streaming à se conformer aux règles de financement de la création française. Cette directive, transposée d’une directive européenne, impose aux services de vidéo sur abonnement, comme Netflix, Disney+ et Prime Video, de contribuer au financement des œuvres audiovisuelles et cinématographiques françaises de la même manière que les diffuseurs traditionnels tels que TF1, France Télévisions et Canal+.
Contribution Obligatoire de 20% des Revenus
Concrètement, ces plateformes doivent consacrer 20% de leur chiffre d’affaires en France au financement de la production de contenus locaux tels que des séries, fictions, spectacles vivants et cinéma. Cette réforme visait initialement une contribution annuelle totale estimée entre 250 et 300 millions d’euros. Depuis l’entrée en vigueur de cette obligation, les contributions des plateformes de streaming ont progressivement augmenté, passant de 162 millions d’euros en 2021 à 362 millions d’euros en 2023.
Alignement avec les Obligations des Diffuseurs Traditionnels
L’objectif de cette réglementation est de mettre les plateformes de streaming sur un pied d’égalité avec les diffuseurs traditionnels en matière de financement de la création française. Cette harmonisation des règles de contribution renforce l’intégration de ces nouveaux acteurs dans le paysage audiovisuel français. Selon l’Arcom et le CNC, cette intégration s’est déroulée de manière harmonieuse, avec une reconnaissance particulière de Netflix, Disney+ et Prime Video pour leur respect des obligations de financement. Ces plateformes représentent aujourd’hui environ 20% du financement obligatoire total de la production, tandis que les chaînes de télévision traditionnelles en couvrent 80%.
Transition vers les Développements Futurs
Avec l’arrivée de nouvelles plateformes comme Crunchyroll et Apple TV+ en 2024, cette réglementation devrait continuer à évoluer pour inclure d’autres services de streaming, renforçant ainsi l’écosystème de production français. Ensemble, ces acteurs contribueront à maintenir et à enrichir la diversité culturelle et l’innovation dans le secteur audiovisuel et cinématographique en France.
2023 Financial Contributions
Une Initiative Fructueuse en 2023
En 2023, les plateformes de streaming telles que Netflix, Disney+ et Prime Video ont réalisé une contribution totale impressive de 362 millions d’euros à la production audiovisuelle et cinématographique française. Ce montant comprend 283 millions d’euros alloués aux projets audiovisuels et 79 millions d’euros destinés à la production cinématographique.
Netflix en Tête de Liste
Parmi ces contributions, Netflix a émergé comme le plus grand investisseur. Avec un financement total de 250 millions d’euros, dont 50 millions d’euros spécifiquement dirigés vers le cinéma, Netflix a montré un engagement significatif envers la promotion de la création française. La filiale parisienne et le siège européen à Amsterdam de Netflix ont même fait l’objet de perquisitions en novembre dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de fraude fiscale et de travail dissimulé.
Respect des Obligations et Croissance Continue
Depuis l’instauration de ce cadre réglementaire en 2021, les contributions ont connu une augmentation continue chaque année : de 162 millions d’euros en 2021 à 342 millions d’euros en 2022, et maintenant 362 millions d’euros en 2023. Ce financement représente environ 20% des fonds de soutien obligatoires pour la production audiovisuelle et cinématographique, le reste étant couvert par les chaînes de télévision traditionnelles.
Évaluation Positive des Autorités
L’Arcom (Autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique) et le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) ont tous deux exprimé une évaluation positive du respect de ces obligations par les plateformes de streaming. Cette initiative a permis une intégration réussie de ces nouveaux acteurs dans le paysage audiovisuel français, contribuant ainsi à la diversité culturelle et à l’innovation.
Vers de Nouvels Horizons
Pour 2024, des plateformes supplémentaires comme Crunchyroll et Apple TV+ vont rejoindre ce dispositif financier, et Max pourrait également y être intégré. Cette expansion montre bien que la régulation ne fait pas fuir les plateformes, mais au contraire, favorise une participation encore plus grande à la richesse de la création française.
Progress and Compliance
Augmentation régulière des contributions
Depuis la mise en place du décret de 2021, la contribution des plateformes de streaming à la création française a augmenté de manière significative. En 2021, Netflix, Disney+ et Prime Video ont versé un total de 162 millions d’euros pour financer les productions audiovisuelles et cinématographiques. Ce montant a plus que doublé en 2023, atteignant les 362 millions d’euros. Cette montée en puissance démontre l’engagement de ces plateformes à respecter les nouvelles régulations françaises.
Part des plateformes dans les financements obligatoires
En 2023, la contribution des plateformes de streaming représente environ 20% des fonds obligatoires destinés à la production audiovisuelle et cinématographique française. À titre de comparaison, les chaînes de télévision traditionnelles comme TF1, France Télévisions et Canal+ fournissent les 80% restants. Cela signifie que les acteurs du streaming sont maintenant une composante essentielle du financement de la création française.
Évaluation positive par les autorités régulatrices
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ont salué les efforts de ces plateformes pour se conformer aux obligations de financement. Selon leur évaluation, Prime Video, Disney+ et Netflix ont globalement respecté leurs engagements ces trois dernières années. Le président de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre, a exprimé sa satisfaction quant à “l’intégration harmonieuse” de ces géants du streaming dans le paysage audiovisuel français, malgré quelques attaques contre la directive européenne qui a conduit à ces régulations.
Cette progression positive montre que les plateformes de streaming jouent désormais un rôle majeur dans l’écosystème audiovisuel français, et leur intégration a été jugée réussie par les instances régulatrices. Néanmoins, le chemin vers une harmonisation totale avec les obligations des diffuseurs traditionnels continue de se dessiner, ouvrant la voie à de nouvelles intégrations et collaborations dans les années à venir.
Future Developments
Nouveaux Acteurs en 2024
Dès 2024, de nouvelles plateformes telles que Crunchyroll, acquis par Sony en 2021, et Apple TV+ rejoindront le cadre de financement imposé aux services de streaming en France. Ces nouvelles contributions renforceront davantage la diversité et la richesse de la production audiovisuelle française. Crunchyroll apportera une touche unique avec son contenu spécialisé en anime, tandis qu’Apple TV+, avec ses productions de haute qualité, contribuera à diversifier les offres disponibles pour les consommateurs français.
Inclusion Potentielle de Max
En plus de Crunchyroll et Apple TV+, le service de streaming Max, lancé en France en juin 2024, pourrait également être soumis à ces obligations de financement. L’ajout potentiel de Max, combiné aux contributions existantes et futures, augmentera significativement les ressources disponibles pour la création française, consolidant ainsi l’ensemble du modèle. Cette expansion montre que la France est prête à inclure de plus en plus de plateformes dans ses régulations pour un soutien plus substantiel à l’industrie.
Intégration Réussie des Plateformes de Streaming
Depuis la mise en œuvre du décret en 2021, les plateformes de streaming ont réalisé des progrès considérables dans leur intégration dans le paysage audiovisuel français. Les régulateurs, notamment l’Arcom et le CNC, ont félicité ces plateformes pour leur respect global des obligations de financement. Cette réussite démontre l’efficacité des régulations et l’adaptabilité des plateformes de streaming à se conformer aux normes locales tout en continuant à offrir un contenu varié et de haute qualité aux spectateurs. Le modèle français prouve ainsi qu’il est possible d’harmoniser les pratiques des nouveaux et anciens acteurs, créant un environnement propice à l’innovation et à la préservation de la culture locale.
Avec l’arrivée de nouvelles plateformes et la possible inclusion de Max, l’année 2024 promet de renforcer encore plus ce modèle d’intégration réussi.